Obstination

Publié le par A.B.

Le vent frissonne, le ciel est brumeux ;

Mon âme, prisonnière, s’émeut

Au milieu de ce large océan

D’angoisse, d’amertume, de néant.

Là-bas, au-delà des nuages brisés

Je ressuscite comme un bois embrasé.

Longtemps, j’étrangle mon bourreau

Jamais il ne meurt, mais mon courroux

Rampe dans mes veines tel un venin

Plus cruel que Satan et plus éternel que les saints.

                                     19 décembre 2005                 

Publié dans conditionhumaine

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