Jattends la mort

Publié le par A.B.

J’attends  la mort

 

 

Près de ton cœur, j’ai vécu l’amour,

Tendre image que tu étais toujours,

Te voici loin de mes espérances,

Et me voici, dans la solitude je m’enfonce.

            J’attends la mort

Là-haut, je lance mes tristes regards,

Au milieu des forets, des déserts je m’égare ;

Oubliant l’heure, mon amour et mon âge,

Suivant des yeux, le ciel et ses grands nuages.

            J’attends la mort.

Ton cher sourire me fait pleurer,

Durant les jours et les longues soirées,

Sans rien dire, je traverse mon chemin,

Sur mon front, je pose mes mains.

             J’attends la mort.

Sans abri, je tourne la tête à la pluie,

J’interroge le vent, le froid et le bruit,

Qui brûlent mes profonds secrets,

Et troublent une bonne nuit sacrée.

             J’attends la mort.

Adieu l’amour, adieu l’horreur ;

Je ne sais ni qui vit ni qui meurt,

Je ne regrette personne sur cette terre ;

Mais, au fond de ma tristesse et de ma misère,

               J’attends la mort.

Comme une flèche aveugle je passe,

Ne regardant ni derrière moi ni en face

Et comme une fleur sèche, je vieilli,

Dans les ténèbres affreuses accueillis,

               J’attends la mort.

Au milieu de mes chagrins ressentis,

Je me demande pourquoi tu as menti,

Simplement pour consoler mon cœur,

Misérable qu’il soit durant les heures.

            J’attends la mort.

                               31 mars 2006.

Publié dans conditionhumaine

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
C'est un bon poème . Bravo . Continuez -je vous encourage . Bon travail
Répondre